Ducos
Ducos fait partie de la communauté d’agglomération de l’Espace Sud regroupant toutes les communes du Sud de La Martinique. Située à l’intérieur des terres de la Martinique, Ducos est une ville à l’origine artisanale et agricole. Depuis le début des années 90 une politique d’urbanisation excessive la transforme progressivement en cité dortoir. En effet situé à quelques kilomètres de Fort de France et des nombreuses zones d’activités du Lamentin, Ducos accueille chaque année en son sein de nouveaux habitants. Avec plus de 15000 habitants, Ducos entre dans la catégorie des petites villes et nécessite du coup la présence de certaines infrastructures indispensables, telles que les écoles, collège, lycée, centres de formation, stade, centre culturel etc… L’unique prison de l’île et le centre de détention des personnes étrangères y sont également situés.
Positionnée à un carrefour stratégique (centre de la Martinique entre le Lamentin, Rivière Salée, Saint esprit et François) cette petite ville tire tout de même son épingle du jeu. Elle possède la deuxième plus grande zone d’activité après le Lamentin; d’ailleurs la taxe professionnelle est la première source de revenu de la commune. Le tourisme vert s’y développe grandement grâce à son arrière pays qui a su garder son caractère authentique et la présence de mangrove où se développe des balades en canoë notamment.
Situation : Commune du Sud, à l’intérieur des terres
Habitants : les Ducossais /Ducossaises
Nb d’Habitants : 15500 habitants environ
Mairie : 05 96 77 18 18
Office du Tourisme : 05 96 60 27 73
Code Postal : 97224
Histoire
A l’écart de l’effervescence de la plaine du Lamentin, la petite ville de Ducos a commencé par s’appeler « Trou-au-Chat », sans que l’on sache véritablement pourquoi. Son nom lui fut donné au milieu du 19ème siècle en hommage à un ministre de la Marine et des colonies de Napoléon III, Théodore DUCOS.
Ducos connut, à l’époque industrielle, de violents affrontements politiques et en particulier lors des élections tragiques du 24 mai 1925 avec l’assassinat des conseillers généraux socialistes Charles Zizine et Louis Des Etages, abattus par la même balle d’un gendarme en pleine rue.
Enseignement
Académie Martinique : www.ac-martinique.fr
Ecoles maternelles
• Les Lucioles 05 96 56 18 97
• Les Capucines 05 96 56 09 22
Ecoles primaires publiques
• Ecole mixte A le Verger 05 96 13 14
• Ecole mixte B les Flamboyants 05 96 56 05 83
• Ecole mixte C les Bougainvilliers 05 96 56 05 8
• Ecole les Hibiscus 05 96 56 14 08
• Ecole les Pins Caraïbes 05 96 92 88
• Ecole les Amandiers 05 96 56 13 25
Collège public
• Collège Asselin de Beauville 05 96 56 13 29
Lycées d’enseignement général et technologique publics
• Lycée Général Technologique 05 96 77 35 00
À découvrir
Pitt du Bac
Interdits sur le territoire français, les combats de coqs sont toutefois tolérés en Martinique comme une tradition ancestrale.
Les Pitts sont de petites arènes circulaires dans lesquelles se déroulent les combats de coqs. Introduits par les Espagnols, ils sont devenus une véritable passion martiniquaise. Ce sont des coqs « sauvages » domestiqués et croisés avec des coqs originaires d’Inde. Avant la saison des combats, ils seront préparés, entraînés, comme des athlètes de haut niveau, et nourris avec des recettes qui restent très secrètes. Le jour des combats, les paris se font à la criée au milieu de la folie tumultueuse des parieurs. De grosses sommes d’argent sont parfois mises en jeu.
Règles du Jeu :
Le coq doit rester coucher pendant plusieurs minutes pour être déclaré vaincu. Autre cas de défaite, en cas de fuite du coq devant son adversaire deux fois de suite.
Quelques Races :
Les « gros-sirop » de couleur rouge foncée.
Les « cendrés » qui ont des plumes blanches et noires.
Les « madras » de couleur rouge orangée.
A visiter également sur le territoire de la commune :
L’église Notre Dame de la Nativité qui fut reconstruite en 1901 après le passage du cyclone de 1891.
Derrière subsiste la tombe de Joséphine des Vergers de Sannois (1816 – 1847) parente de l’impératrice Joséphine.
Le château Aubéry, sur l’ancienne route du François, monument inscrit sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Construit de 1928 à 1931 par Eugène Aubéry, il évoque la puissance des maîtres usiniers et la richesse des grandes terres à canne à sucre.