Basse Pointe
Face à l’atlantique, Basse pointe est une petite commune rurale ouverte aux grands vents du large qui se tient fièrement campée sur ses falaises vertigineuses. Elle est au bout du bout de la Martinique mais avec un patrimoine naturel et une beauté époustouflante faite d’une mer en furie, de falaises déchiquetées lovées sur les contreforts vallonnés d’une terre fertile et généreuse.
Une puissance poétique toute particulière se dégage de ce terroir, dont Aimé Césaire, natif de la commune (25 juin 1913) s’est fait l’écho. Basse Pointe tient son nom de la partie la plus basse de son littoral où a été construit le premier embarcadère.
Situation : Commune du Nord sur la côte Atlantique
Habitants : Les Pointois / Pointoises
Nb d’Habitants : 4500 habitants environ
Mairie :05 96 78 50 44
Office du Tourisme : 05 96 78 99 01
Site : http://www.bassepointe-martinique.fr
Crèche : 05 96 78 52 15
Code Postal : 97218
Histoire
Basse Pointe fut l’un des derniers bastions du peuplement Caraïbe avant de devenir l’un des fiefs les plus prospères de la colonisation. Des grandes habitations qui ont fait sa richesse, il reste encore des noms célèbres tels que Pécoul, Leyritz, Gradis etc… On y cultivait alors le tabac, le cacao, l’indigo, avant de se consacrer au sucre. Au début du XVIIIème siècle, la commune compte plus de dix habitations sucreries.
Après l’abolition de l’esclavage en 1848, de nombreux immigrants indiens se sont installés pour travailler dans les champs de cannes, et perpétuent encore de nos jours les traditions rituelles de ce peuple.
Puis ce fut le temps de la chute du sucre et avec elle la crise économique et sociale. Basse Pointe devient, après la deuxième guerre mondiale, le centre névralgique de la lutte ouvrière à la Martinique, après avoir connu grèves et affrontements liés aux difficultés de l’industrie sucrière.
Aujourd’hui, la canne a cédé sa place à la culture de la banane qui couvre près de la moitié des surfaces agraires de la commune et Basse Pointe ne demande qu’à développer son formidable potentiel touristique et patrimonial.
Enseignement
Ecole Maternelle
• Ecole Maternelle « les Coccinelles » de Tapis Vert 05 96 78 51 56
Ecoles primaires publiques
• Ecole mixte Hauteurs – Bourdon 05 96 78 50 36
• Ecole mixte du bourg rue du Dr Morestin 05 96 78 53 37
Ecole Primaire Morne Balai 0596785361
Collèges Publiques
• Collège de Basse Pointe 05 96 78 52 12
À découvrir
Habitation Eyma, domaine agricole autrefois très prospère avec une importante activité cannière, on y cultive aujourd’hui la banane, l’ananas et la canne à sucre… Cette ancienne habitation a vu naître le poète Aimé CESAIRE…
Habitation HACKAERT située en haut du bourg, cette habitation datant du début du 18ème siècle possède une structure originale avec un habitat regroupé et des bâtiments en pierre surplombant une énorme cheminée. La structure qui exploitait par le passé la canne, se consacre aujourd’hui à la culture de la banane…
Habitation LA CAPOT cette habitation a beaucoup contribué au développement économique de la commune. Sur cette exploitation fut cultivé du cacao avant la création d’une sucrerie. Les vestiges de plusieurs bâtiments témoignent de l’existence d’une forte activité industrielle sur le domaine…
Habitation MOULIN L’ETANG cette prospère habitation tient son nom de l’installation d’un étang et d’une sucrerie alimentée en énergie grâce à un moulin à bêtes. L’étang faisait aussi bien office de réservoir d’eau pour le bétail que pour les usages domestiques…
Habitation GRADIS datant du 18ème siècle, cette ancienne habitation sucrière est aujourd’hui essentiellement plantée en banane. Le célèbre Pont de Gradis, qui relie ce domaine à l’habitation Eyma, permettait le transport de la canne avec une locomotive à vapeur, l’une des toutes premières arrivées dans l’île…
Habitation PECOUL cette grande habitation dont l’entrée est rehaussée d’une allée de cocotiers, valorise un témoignage d’architecture créole. Construite vers 1760, la maison Pécoul et ses façades, ont été classées monuments historiques en 1981.
Habitation Leyritz superbe habitation datant de la fin du 17ème siècle restaurée, puis transformée dès 1970 en hôtel-restaurant, a cessé ses activités.