Schoelcher

Située à l’ouest immédiat de Fort-de-France sur la côte Caraïbe, Schœlcher est la 4e commune la plus peuplée de la Martinique après Fort-de-France, Le Lamentin et Le Robert. Elle était nommée Case Navire jusqu’en 1888, puis fut rebaptisée Schœlcher en hommage à Victor Schœlcher initiateur de l’abolition de l’esclavage en France et dans ses colonies.

Schœlcher est jumelée avec Fessenheim (France) depuis 1980, ville d’où sont originaires les parents de Victor Schœlcher. Chaque année depuis 1980, les écoliers alsaciens viennent à Schœlcher et des écoliers Schoelchérois se rendent en Alsace. Schœlcher s’est aussi jumelée, en 1998, avec Houilles (France), car Victor Schœlcher y a fini ses jours le 25 décembre 1893.

C’est dans cette commune que se trouve le campus martiniquais de l’Université Antilles-Guyane, ainsi que le Rectorat de l’Académie Martinique. Le campus de Schœlcher est une des composantes de L’Université des Antilles et de la Guyane. Il est constitué des facultés en :
Arts, lettres, Langues
Droit, économie, gestion
Médecine
Sciences humaines et sociales
Sciences et techniques des activités physiques et sportives
Sciences, technologies, santé

Situation : A l’ouest de l’ïle
Habitants : Les Schoelcherois / Schoelcheroises
Nb d’Habitants : 23000 habitants environ
Mairie : 05 96 72 72 72
Office du Tourisme : Anse Madame 05 96 61 83 92
Code Postal : 97233

Histoire

En 1853 Case Navire devient une paroisse autonome. En 1888 elle fut érigée en commune sous le nom du grand abolitionniste Victor Schœlcher, dont une statue s’élève à l’entrée du bourg, représentant Schœlcher brisant une chaîne d’esclave. Le principal hameau de la ville est Fond Lahayé, construit à l’emplacement d’une habitation sucrerie qui appartenait à la famille de Lahayé . Elle fut rattachée à la commune en 1898.
Le site sur lequel se développe la commune de Schœlcher, peut être assimilé à un triangle qui trouve son sommet dans les Pitons du Carbet et dont la base s’évase sur un front de mer d’environ cinq kilomètres. La partie de la ville qui donne sur la mer est plate, avec des plages au sable gris comme celles de l’Anse Madame, du Lido, de l’Anse Collat, de l’Anse Gouraud et de Madiana. Aux limites intérieures on distingue de belles collines comme le Morne Plateau Nègre, le Morne Bois d’Inde, le Morne Breton entre lesquels circulent quatre rivières principales qui débouchent sur des « Fonds ». C’est le cas de la rivière Fond Bellemare, celle de Fond Lahayé, de Case Navire, et la Ravine Touza.

Autrefois, Case Navire n’était qu’un village de pêche et de plantation de canne. Aujourd’hui il n’y a plus de distillerie en activité, mais leurs terres ont été morcelées pour laisser place à des maisons dont l’architecture semble se calquer sur le modèle colonial. Grâce à ses activités, Schoelcher est aujourd’hui une des villes les plus importantes à l’échelle du département et connait une expansion certaine. Marquée par la colonisation la ville de Schœlcher renferme dans ses murs un passé fort en évènements.

En arrivant en 1635 sur l’île Martinique, les Occidentaux trouvèrent une nature quasiment vierge. Les amérindiens avaient gardé leur environnement presque intact. Si on se réfère aux archives de la Propaganda Fide du Frère Pierre Fontaine de 1659, une expédition française commandée par les Sieurs l’Olives et Duplesis aurait accostée à l’Anse de Fond Laillet (Carbet) le 25 juin 1635 pour y planter sous le regard étonné des Caraïbes la croix de Jésus-Christ et les armes du roi de France. Mais ils trouvèrent « l’île montagneuse et si hachée de précipices et de ravines qu’ils changèrent leur résolution première et firent rembarquer la colonie pour aller vers l’île de Guadeloupe ». La première tentative de colonisation de l’île se solde par un échec.
Le rapport de fouille rédigé par le service régional d’archéologie, montre qu’au début de la colonisation de l’île, le site de Case Navire était exploité par des amérindiens. Leurs habitations auraient été localisées à l’emplacement de l’actuel quartier de l’Anse Madame. Des fouilles ont permis de mettre au jour les traces de ce village caraïbe.
Venus d’outre océan, c’est le long des cours d’eau que la vie des Européens s’est organisée. En 1658 les grands défrichements de la côte Caraïbe commencèrent.
Sitôt installés les colons ont entamé le déboisement de l’île en gagnant du terrain vers le nord et en direction de la ville de Fort Royal (actuelle ville de Fort de France), repoussant sans cesse les  Caraïbes dans l’autre partie de l’île et occupant ainsi les terres libérées. Ils ont pris pied aux embouchures des rivières Case Navire, Fond Lahayé et de celle de Ravine-Touza, puis ont défriché, en remontant leurs lits. Les Occidentaux ont pris d’assaut les pentes et ont contourné les falaises qui les rebutaient précédemment  pour s’attaquer à une nature encore presque intacte.
En effet on constate qu’en dessous de la ligne de crête qui court du Piton Dumauzé (1,109m) au Piton Lacroix (1 ,196m), s’étend une région montagneuse peu pénétrée formée d’un relief accidenté et recouvert d’une forêt qui faisait obstacle à l’installation des hommes.
La transformation du milieu et en particulier de la végétation a surtout été occasionnée par l’installation des occidentaux qui pour survivre et pallier aux contraintes imposées par la nature se  sont attaqués progressivement au manteau forestier pour y introduire des cultures vivrières puis industrielles. Les transformations s’observent au niveau de la faune, par la disparition de certaines espèces et l’introduction de nouvelles qui animent et  modèlent le paysage.

Elle fut érigée en commune indépendante par la loi du 24 mars 1888 et la même année pris le nom de SCHOELCHER, en hommage au grand abolitionniste français qui fut à l’origine du décret de l’Abolition de l’esclavage dans les Antilles Françaises de 1848 : Victor Schœlcher

Enseignement

Académie Martinique : http://www.ac-martinique.fr

Groupes scolaires Primaires et Maternelles
• école maternelle anse Madame 05 96 61 34 67
• école maternelle rue Ravoteur Emmanuel 05 96 61 34 97
• école primaire anse Madame 05 96 61 22 09
• école primaire Ratelière 05 96 61 73 55
• école primaire quartier Fond Lahaye 05 96 61 34 89
• école primaire Ozanam Batelière 05 96 61 52 28
• école primaire Plateau Fofo 05 96 70 29 70
• école primaire quartier petit Paradis 05 96 63 86 28

Collèges publics
• collège de Terreville 05 96 52 03 01
• collège Vincent Placoly 05 96 61 24 28

Lycées d’enseignement professionnel et technique publics
• lycée professionnel (L.P.) 05 96 61 06 39