Une nouvelle vie

Auteur: Valentine Cousin
Éditer: Éditions Editlivre
Genre: Roman
Format: 205 x 135 mm
Nbre de p. 324
Reliure: Couverture couleurs
Parution: Octobre 2010
Présentation: Relié
Prix public: 20,00 €
EAN 978-2-8121-4205-5
Livre disponible dans toutes les librairies.

Valentine Cousin, originaire de la Martinique, est une passionnée de l’écriture. Elle écrit beaucoup pour dire ses ressentis, mais aussi pour guérir les maux de notre société par des mots. Pour elle, écrire revêt une fonction thérapeutique plutôt qu’esthétique.

« Je m’appelle SAGALIAPIDINE Valentine. Nom d’origine indienne; Je suis mariée et j’ai trois enfants, je suis née le 14 février 1957, cette date que Dieu m’a destiné pour être amoureuse. C’est à Basse Pointe, la ville natale d’Aimé Césaire, célèbre poète et écrivain, que je passe ma jeunesse. Mon père me destinait au commerce florissant des crèmes glacées et sorbets, mais à 17 ans et demi, je quitte les hibiscus et bougainvillées de mon île pour la Métropole où je travaille durant des années dans le milieu hospitalier au contact des malades.

Je suis une personne de franc parler, généreuse, je ne remets jamais à demain ce qui peut être fait aujourd’hui. Pour moi c’est un grand défaut mais en même temps une qualité car on peut me faire confiance à tous point de vue. Je dépeins avec un humour vif et tout à fait créole les portraits de ceux que je rencontre au fil du temps. Avec mon accent qui me quitte pas, la couleur de ma peau dont je suis fière, mes origines indiennes confèrent à ma personnalité une apparence, une élégance et une soif de découvertes propre aux peuples migrateurs en quête des reconnaissances de leurs racines ». Comme Aimé Césaire qu’elle a rencontré peu avant sa mort et qui l’a encouragée à écrire, Valentine Cousin est Martiniquaise. Après Concetta et Une femme impossible, elle nous livre, avec Une nouvelle vie, son troisième roman.

Résumé de l’ouvrage

Dès la naissance, je pleure durant des heures, des nuits, des jours durant. Petite je « chiale ». Pré adolescente, j’ai la larme facile. Ado, c’est la « cata ». Alors que j’ai à peine dix huit ans, mon père, un riche homme d’affaire, me convoque dans son bureau et me demande de l’écouter attentivement ce qui va être dicté: – Nous sommes le 16 du mois. Après mûre réflexion, j’ai décidé de mettre un terme au contrat qui nous lie. Dans un premier temps, je réduis ton argent de poche à 400€. Terminé, les 3000€ que je te versais chaque mois, Inay te livrera les courses de nourriture, pour que tu sois déchargée de la corvée des magasins. Et tu n’iras plus faire tes emplettes avec mon argent. Tu auras ainsi plus de temps pour te consacrer à tes recherches d’ingénieurs, et pour reprendre l’entreprise après ma mort. Bien entendu ton téléphone, dont le forfait est à ma charge, sera réduit. Je te laisserai suffisamment d’unités pour le mois. Avec Inay nous avons tout calculé, le téléphone te servira uniquement pour tes démarches en entreprise. J’émerge alors de ma rêverie et lance: – Quoi? 400€? Mais tu es fou! Qu’est-ce que je vais faire avec 400€? Mais papa… Il me coupe la parole… – Il n’y a pas de mais papa qui tient… comment fera Maude pour s’en sortir…