
Description
Classée « Ville d’art et d’histoire » en 1982, Saint Pierre est souvent comparée à l’antique citée de Pompéi, elle aussi disparue en quelques heures sous les cendres du Vésuve.
Le 8 mai 1902, la Montagne Pelée, explose, une nuée ardente dévale les pentes de la montagne Pelée et ensevelie la ville de Saint Pierre en quelques minutes. « Le petit Paris », nom que l’on donnait autrefois à la ville n’existe plus.
La ville de St Pierre est la ville la plus visitée de la Martinique, essentiellement basée sur le tourisme et sur la plongée, en effet lors de l’éruption, 40 navires sombrèrent dans la baie de Saint Pierre. Ces épaves sont aujourd’hui des sites de plongée réputés. Aujourd’hui, Saint-Pierre offre aux visiteurs des promenades pleines de charme et d’émotion. Les ruines de l’ancienne ville sont toujours visibles, on peut monter les marches de l’ancien théâtre, on y découvre le cachot de Louis Auguste Cyparis, les vestiges noircis de l’Eglise du Fort, la maison coloniale et la rue Monte-au-Ciel.
Le théâtre
Copie conforme de celui de Bordeaux, il pouvait contenir 800 personnes, il témoigne de la richesse de la ville et de sa vie culturelle. Il en reste aujourd’hui, un magnifique escalier, les vestiges des loges du parterre et de la scène et le dallage du péristyle. Une statue postérieure à la catastrophe, symbolise Saint Pierre renaissant de ses cendres.
Le cachot de Cyparis
Juste derrière le théâtre, se trouve le cachot entièrement intact de l’ancienne prison. C’est là que le 11 mai 1902 soit 3 jours après l’éruption, fut retrouvé Louis Auguste Cyparis, emprisonné à la suite d’une rixe d’ivrogne. Protégé par les épais murs de son cachot, et à son orientation, dos au Mont-Pelé, il est néanmoins gravement brûlé. Considéré comme un phénomène à part entière, il est engagé par le cirque Barnum aux États-Unis, où il exhibe ses brûlures et où on le présente faussement comme le seul rescapé de la catastrophe. Cependant, selon certaines sources, il y aurait eu au moins un second rescapé, Léon Compère, cordonnier, qui prit la fuite par la route de Fonds-Saint-Denis.
L’Eglise du Fort
De l’ancienne Eglise du Fort, première église de Saint-Pierre, datant du 18ème siècle, surplombant la mer, ne subsiste qu’un tas de ruines, l’emplacement du clocher séparé, les vestiges du maitre autel et du fronton, des tronçons de colonnes et les restes de statues renversés jonchent le sol et témoignent de la violence de l’explosion.
Les Maisons de Commerce du Figuier
Face à la rade on trouve les ruines d’anciens établissements de commerce dans lesquels étaient entreposées les multiples marchandises qui transitaient par le port de Saint-Pierre. Protégés en partie par la Batterie d’Estnoz lors de l’éruption, les murs ne furent pas soufflés par la nuée ardente et sont encore visibles aujourd’hui.
La Rue Monte au Ciel
Cette ruelle en escaliers qui gravit à flanc de colline, les hauteurs du nord de la ville était particulièrement animée, appréciée des marins, des dockers et des soldats nombreux à arpenter le quartier. Les vestiges de la rue Monte au Ciel, ne manqueront pas de vous charmer. Réhabilitée en 1991, le sol est pavé, les lampadaires assurent l’éclairage public, de large caniveaux évacuent les eaux usées et les trombes d’eau des pluies tropicales, comme autrefois.
La Maison Coloniale de Santé
A quelques centaines de mètres de la rue Levassor, se trouve les ruines de la Maison Coloniale de Santé (l’asile d’aliénés) où l’on peut observer les « cellules » et les chaises métalliques de contention ancrées dans le sol. Construite en 1839, la maison de santé est le premier hôpital psychiatrique des Antilles. Les sœurs de Saint-Paul qui le dirigent emploient pour soigner les malades, une méthode novatrice : l’hydrothérapie. Le patient est plongé dans des bains d’eau fraîche en provenance des sources du Mont-Pelé, attaché pour être douché au jet, puis cloîtré dans sa cellule.
La Chefferie du Génie
Juste en face de la Maison Coloniale de Santé, on trouve les bâtiments de l’ancienne Chefferie du Génie. Quartiers des hommes chargés de la construction et de l’entretien des ouvrages civils et militaires, lieu où ils entreposaient leur matériel. Depuis 1987 le bâtiment principal a été complètement restauré, et les bassins du jardin dégagés.
La Cathédrale et le Cimetière du Mouillage
Totalement détruite au moment de l’éruption, l’édifice a été reconstruit à l’identique en 1924 grâce à la contribution financière de Victor Depaz, seul rescapé et riche héritier de la famille exploitant l’habitation du même nom. Derrière la cathédrale, se trouve le grand cimetière du mouillage et son ossuaire où furent rassemblées les dépouilles des victimes de l’éruption.
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ruine de Saint-Pierre, Martinique Saint-Pierre – 97250
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