Les autres épaves de Saint-Pierre

Le matin du 8 Mai 1902, la Montagne Pelée entra en éruption et des dizaines de navires ancrés dans la baie de Saint-Pierre ce jour-là, sombrèrent. Une douzaine d’épaves de Saint Pierre offrent aujourd’hui aux plongeurs des vestiges étonnants que l’on peut découvrir dans une eau d’une visibilité parfois excellente, même à de grandes profondeurs….

Le  Yacht Italien
Avant de voilier en bois, doublé de cuivre avec treuil. Brisé en trois fragments. Seule une partie du flanc tribord de l’avant a été conservée sur une longueur d’environ 10 mètres. Un petit treuil se trouve à l’avant à côté d’une importante masse de concrétion de plus de 2 m de haut.

La Clémentina
Voilier en bois doublé de cuivre. Ce fond de carène d’à-peu-près 20 mètres de long pourrait appartenir à un caboteur de construction locale. L’épave repose en bordure du tombant par 49 mètres de fond. L’avant se trouve à 40mètres. La longueur totale de carène, sans le safran, est de 20,6 mètres, la largeur conservée de 6,80 mètres. Une partie de la fixation du safran est encore mobile sur son axe et porte encore ses rivets de fixation d’un diamètre de 2 cm. Il ne reste du gouvernail que les armatures métalliques.

Le Biscaye (ex-Gabrielle)
Trois-mâts Goélette construit à Bilbao en 1878 de 31,66mètres de long sur 6,5 mètres de large.

Le Dahlia
Démineur américain ayant explosé en 1957 à structure métallique. On peut aussi apercevoir l’épave du Diamant qui repose à une cinquantaine de mètres d’écart.

Le Diamant
Navette maritime à vapeur de 26 mètres de long, qui assurait la liaison entre Fort de France et Saint-Pierre. Repose sur un fond de 24 à 30 mètres. A proximité du Dahlia.

La Thérèsa Lo Vigo
Il s’agit d’une épave d’un voilier en bois à coque doublée de cuivre, très envasée. Malgré son relativement mauvais état de conservation, il s’agit d’une épave présentant encore toute sa cargaison, dont une importante quantité de poteries. Certaines sont déformées par la chaleur.

Grand Voilier (dite Pseudo Thérésa)
Epave d’un voilier trois-mâts long de 42m en bois. Cargaison de tonneaux de ciment, carrelages en terre cuite et cordage encore à bord.

L’Amélie (ex-Résinier)
Voilier trois-mâts victime d’une voie d’eau dans la rade de saint-Pierre, que l’équipage a combattu pendant deux jours. A été remorqué jusqu’à l’anse Turin où il a été échoué.

Le Tamaya

L’épave du navire a été découverte par le navire océanographique de la marine D’Entrecasteaux au cours de la mission océanographique de 1984. Voilier à coque métallique. Une des rares épaves de la Rade identifiées puisque une cloche, portant l’inscription « Tamaya 1862 », en a été remontée en 1984. Cette cloche a été remise au Musée volcanologique de la Ville de Saint-Pierre.

Extrait de http://www.cscp-plongee.com/